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Le Salut

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Une analyse minutieuse d’une doctrine biblique fondamentale.

Les deux thèmes au sujet desquels j’aime entendre parler dans la Parole de Dieu sont: la doctrine biblique et le salut. Les doctrines de la Bible sont les enseignements fondamentaux de la foi chrétienne; le mot doctrine signifie “enseignements” ou “instruction.” Le salut est l’acte de la grâce de Dieu par lequel l’homme reçoit le pardon de ses péchés et se tient devant Dieu comme s’il ne les avait jamais commis.

Nous lisons dans 1 Timothée 2:4 que la volonté de Dieu est que “tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.” Prenez note de l’ordre. Il n’est pas dit que nous devons premièrement parvenir à la connaissance de la vérité, et ensuite être sauvés. Je remercie Dieu pour cela, parce que je fus sauvé sans la connaissance de la vérité. Je n’avais aucune compréhension de l’expérience du salut ou de ce qu’elle pouvait faire dans la vie d’une personne. Malgré cela, Dieu me sauva!

Néanmoins, nous voulons avoir une bonne connaissance de la Bible, parce que c’est un message venu de Dieu Lui-même. Chaque fois qu’un livre nous est recommandé, nous devons chercher à connaître quelque chose sur l’auteur. Quel est son origine? Quelle idée défend-il? A des moments, de telles informations sont divulguées, mais à d’autres moments, elles ne le sont pas; toutefois, le fait de connaître quelque chose au sujet de l’auteur nous aide à mieux lui comprendre et sa perspective. Ceci est aussi valable en ce qui concerne les Saintes Ecritures. Si nous connaissons l’Auteur, nous aurons une meilleure compréhension de Son Livre.

C’est dans la Parole de Dieu que nous apprenons les doctrines de Dieu—et les doctrines constituent la fondation et les piliers de notre foi. Elles peuvent être comparées aux piliers de ce bâtiment. Otez les composantes structurales qui soutiennent le toit et le mur, et vous verrez que le bâtiment ne tiendra plus. Si nous étions alertés que les composantes structurales seraient ôtées, nous nous serions hâtés de trouver une issue de sortie. De façon similaire, nous nous serions “hâtés de trouver une issue de sortie” si nous avions constaté que le pilier de ce que ce corps de croyants soutient devait être ôté. La doctrine biblique est vitale.

Nous voulons non seulement connaître les enseignements de la Bible, mais aussi vivre selon eux. Jésus dit: “Quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc” (Matthieu 7:24). Il ne suffit pas seulement de connaître les doctrines et les enseignements de la Parole de Dieu. Nous devons les mettre en pratique! Ainsi, tout comme Jésus en a fait la description dans la parabole, quand les vents souffleront et que les torrents viendront contre nous, notre édifice spirituel tiendra ferme, parce qu’il est construit sur le Roc.

Jésus continua et dit que ceux qui entendent Ses paroles et manquent de les mettre en pratique sont semblables à un homme qui a bâti sa maison sur le sable. Quand la pluie et les torrents sont venus, la maison de cet homme est tombée “et sa ruine a été grande.” Après que Jésus eut achevé Son enseignement, la Bible dit que la foule “fut frappée de sa doctrine”; car Il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes. Les responsables religieux de ce temps-là avaient une fondation doctrinale, mais c’était corrompu et malsain. Les gens furent alors frappés des paroles de Jésus; ils n’avaient jamais entendu un enseignement comme le Sien.

L’Apôtre Paul aussi mit l’accent sur l’importance des piliers des croyances, ou doctrines. Dans sa première épitre à Timothée, Paul ordonna à ce jeune homme de “recommander à certaines personnes de ne pas enseigner d’autres doctrines” (1 Timothée 1:3). Il mettait Timothée en garde contre ceux qui voulaient être des enseignants de la Loi, mais qui enseignaient des principes qui étaient contraires à la saine doctrine.

La saine doctrine est encore vitale de nos jours. Qu’est-ce qui nous rendra stables lorsque les temps d’épreuves viendront? Qu’est-ce qui nous aidera à avoir une marche spirituelle constante pendant que nous nous efforçons de servir le Seigneur? C’est la saine doctrine! Il est bon d’avoir des amis qui nous soutiennent, mais les amis viennent et s’en vont. Il est bon d’avoir une famille qui adore avec nous, mais un jour, les membres de la famille iront au Ciel. Nous devons donc construire notre vie spirituelle sur quelque chose de plus solide que des individus; et qu’est-ce qu’il y a de plus solide qu’une bonne compréhension des enseignements bibliques? Cela nous soutiendra; cela nous guidera à travers les tempêtes de la vie. Cette compréhension des enseignements bibliques donne les bases pour nos prises de décision en matière de choix des spécialités académiques et professionnelles, de choix des amis et du partenaire pour le mariage. Elle nous enseigne la manière dont nous devons instruire nos enfants et nos petits-enfants. Nous avons l’intention de servir le Seigneur, nous voulons donc fonder nos décisions sur une compréhension des principes de la Parole de Dieu.

L’une des doctrines fondamentales de la Parole de Dieu est la doctrine du salut—la délivrance du péché. Le mot sauvé vient d’un mot Grec qui signifie “délivré” ou “être guéri.” Souvent, nous nous référons à l’expérience du salut comme la justification—le fait d’être pardonné par Dieu et acquitté de la peine du péché. Faisant encore recours à 1 Timothée 2:4, nous comprenons que la volonté de Dieu est que tous les hommes soient sauvés.

Paul l’Apôtre fut quelqu’un qui fit l’expérience du salut à un moment où il ne savait pas ce que c’est qu’être sauvé. Dans 2 Timothée 1:9, il parla de Dieu “qui nous a sauvés, et nous a adressé une sainte vocation, non à cause de nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce.” Faire l’expérience du salut n’est pas le résultat d’une action que nous avons initiée envers Dieu, mais plutôt le résultat d’une action menée par Dieu pour nous atteindre afin de nous appeler.

Nous lisons dans Actes 9 comment Paul—connu en ce temps comme Saul—marchait sur la route qui mène à Damas, muni des lettres du Souverain Sacrificateur, lesquelles lui donnaient l’autorisation d’arrêter les disciples de Christ. Le Seigneur intervint, selon Son propre dessein et selon Sa grâce, et parla du Ciel, disant: “Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu?” Paul répondit en demandant: “Qui es-tu, Seigneur?” Une autre réponse lui parvint: “Je suis Jésus que tu persécutes” (Actes 9:4, 5).

Paul ne cherchait pas Dieu, mais Dieu pénétrait les dispositions de Paul à faire le mal. Paul avait une nature pécheresse, et la manifestation de cette nature était vue à travers ses actions. Il menait une vie d’échec, bien qu’il fût un zélote religieux et prétendît servir le Dieu du Ciel. Cependant, le Seigneur brisa tout cela. Cet homme autosuffisant, lettré et très respecté se vit soudainement impuissant sur la route de Damas, aveuglé par une lumière qui vint du Ciel. Il fut pris par la main et conduit dans la ville où il fut emmené dans la maison de Judas, dans une rue qu’on appelle la Droite.

Paul y demeura trois jours sans manger et sans boire, ensuite Dieu ordonna à un disciple du nom d’Ananias d’aller prier pour lui. Ananias s’y opposa d’abord, disant: “Seigneur, j’ai appris de plusieurs personnes tout les mal que cet homme a faits à tes saints dans Jérusalem” (Actes 9:13). Cependant, Dieu réitéra Son ordre, en disant à Ananias, “Va, car cet homme est un instrument que j’ai choisi . . . et je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom.” Ananias obéit, et quand il pria, Paul recouvra la vue. Paul se leva immédiatement et fut baptisé dans l’eau. Il devint un homme transformé, et pendant le reste de sa vie, il adora le Dieu qui intervint en faveur de son âme indigne.

Prenez note du fait que Dieu fit allusion à ce que Paul souffrirait après son salut. On ne nous a pas promis que le fait de servir Dieu serait une voie d’aisance. Le salut ne sera pas la fin de tous nos problèmes. Il constituera la fin de certains, mais aussi le commencement d’autres. Dans ses lettres à Timothée, Paul fit également mention de cela. Au cours de son service à Dieu, il se vit emprisonné et persécuté au delà de toutes mesures. Cependant, bien qu’il souffrait pour la cause de Christ, il pouvait affirmer avec assurance: “Mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour-là” (2 Timothée 1:12). Dieu ne nous a pas promis une voie d’aisance, mais Il a promis de nous garder, peu importe ce qui survient sur notre voie.

Tout comme Dieu appela Paul, Il vous a aussi appelé. Si vous êtes sauvé, ce n’est pas que vous méritiez le salut. Vous n’aviez pas de mérite qui vous rendait digne de la grâce de Dieu; le salut vint à travers la miséricorde du Seigneur. Paul écrivit à Tite: “Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de convoitises et de voluptés, vivant dans la méchanceté et dans l’envie, dignes d’être haïs, et nous haïssant les uns les autres. Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde” (Tite 3:3-5).

Récemment, au cours de l’un de nos services, une sœur avait témoigné qu’elle priait pour un individu dont la vie était en danger. Elle dit qu’elle avait dit au Seigneur: “Il est une bonne personne. Il a une bonne famille.” Elle se mit à lister tous les mérites auxquels elle pouvait penser au sujet de cette personne; mais finalement, elle conclut en disant que sa prière devait être seulement basée sur la miséricorde et la grâce de Dieu. Cela est vrai! Vous pouvez être la meilleure personne au monde, mais si vous n’avez pas fait l’expérience du salut, vous n’êtes que l’un des meilleurs pécheurs de ce monde. De bonnes actions et une vie morale ne procurent pas le salut.

Lorsque  la miséricorde et la grâce de Dieu atteignent un individu, et que ce dernier les accepte, il s’opère un changement interne. C’est ce qui arriva au geôlier Philippien. Lorsque Paul et Silas furent appréhendés par les autorités pour avoir prêcher l’Evangile. Ce geôlier les jeta dans la prison intérieure et leur mit des ceps aux pieds. Mais vers le milieu de la nuit, pendant que les deux hommes de Dieu chantaient des louanges et priaient, un tremblement de terre secoua la prison, les portes de la prison s’ouvrirent et les liens des prisonniers furent rompus.

Pensant que les prisonniers s’étaient enfuis, le geôlier tira son épée et allait se tuer. Mais quand Paul le rassura que tous les prisonniers étaient encore là, il se jeta aux pieds de Paul et de Silas, et demanda: “Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé?” Il reconnu qu’il y avait au sujet de ces deux hommes quelque chose de différent, et il voulut être sauvé, lui aussi. La réponse de Paul et de Silas était: “Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille” (Actes 16:30-31).

Pendant que nous continuons dans le récit, il est apparent que cet homme fut sauvé, car ses actions subséquentes le prouvèrent. Il emmena Paul et Silas dans sa maison, lava leurs plaies, leur donna à manger et leur permit d’annoncer l’Evangile à sa famille. Cette nuit-même, ils furent tous sauvés et furent baptisés dans l’eau. Le geôlier devint une personne différente de celle qui avait jeté Paul et Silas dans la prison intérieure. Nous ne connaissons pas la fin de son histoire, mais nous pouvons imaginer que s’il retournait au travail le lendemain, les prisonniers dans la geôle demanderaient: “Qu’est-il arrivé au geôlier? Il est devenu une personne différente!” S’ils posaient la question au geôlier, sans doute, la réponse aurait été: “Le Seigneur m’a sauvé!”

Paul expliqua la transformation qui s’opère au salut lorsqu’il écrivit aux Chrétiens de Corinthe: “Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles” (2 Corinthiens 5:17). Nous ne subissons pas une simple réparation. Nous sommes recréés! Nous sommes régénérés! Nous avions l’habitude de faire des choses impies, mais nous ne les faisons plus. Nous sommes transformés depuis l’intérieure.

Avant que je ne fusse sauvé, j’étais un élève de vingt-et-un ans au collège, qui vivait de weekend en weekend, lié par les habitudes et les appétits coupables qui se manifestaient dans la vie de plusieurs élèves du collège. Par la suite, je fus sauvé. Personne ne me dit de ne plus commettre les choses coupables que je commettais auparavant—Dieu ôta instantanément ces choses de ma vie. Mes copains vinrent la nuit du Vendredi suivant, espérant que j’irais avec eux faire les choses que nous avions l’habitude de faire chaque weekend. Ne sachant pas comment leur expliquer ce qui m’était arrivé, je leur dis simplement: “Je ne ferai plus ces choses.” Et je ne les fis plus, non parce qu’il m’a été dit de ne pas les faire, mais parce que Dieu avait transformé mon cœur en un instant de temps. Ce fut une expérience vitale, et cela occasionna une différence en moi! C’est ce qui se passe lorsque nous sommes sauvés.

Il est vrai que tout le monde n’obtient pas le salut de la même manière. Vous pouvez ne pas être sur la voie qui mène à Damas. Vous pouvez ne pas être un geôlier ou un élève de vingt-et-un ans au collège, lorsque vous répondez à la vérité de l’Evangile et faites l’expérience du salut de Dieu. Mais quelque soit le lieu et la manière dont vous recevez le salut, vous serez, intérieurement, une personne différente.

Certains ont le bienfait d’apprendre et de comprendre très tôt la bonne volonté de Dieu de les sauver lorsqu’ils sont encore très jeunes. Ils peuvent ne pas avoir traversé les circonstances de la vie au même titre qu’une personne adulte, mais toujours est-il qu’il arrivera un moment où ils seront vraiment conscients de leur besoin du pardon des péchés. Ils disent une simple prière, avec foi en Jésus, et ils sont sauvés.

Peu importe notre vie passée, il y a quelque chose que nous devons faire. Paul l’exprime de la manière suivante: “Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé.” Cependant, ce ne sont pas ces actions qui nous sauvent. La transformation s’effectue à travers une opération de Dieu sur le cœur, car Paul continue et dit: “Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut” (Romains 10:9,10).

Aujourd’hui, le Sauveur du monde désire entendre la prière du pécheur et pardonner les péchés. Paul nous rassure: “Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé” (Romains 10:13). Si, aujourd’hui, vous n’êtes pas encore sauvé, et que vous pressentez que le Seigneur frappe à la porte de votre cœur, saisissez l’opportunité. Faites une prière honnête, reconnaissant que vous avez péché et que vous avez besoin de l’aide du Ciel. Confessez à Dieu ce que vous avez fait de mauvais; tout compte fait, Il connait déjà tout. Détournez-vous de tout péché dans votre vie, et croyez que Dieu a entendu votre prière et vous a sauvé!

L’urgence de faire la paix avec Dieu et de faire l’expérience du salut ne peut être mesurée. Il n’y a rien de plus important! Le salut est un acte miraculeux de Dieu; et ce même Dieu attend aujourd’hui pour répondre à tous ceux qui reviendront à Lui de tous leurs cœurs.

Darrel Lee est le Dirigeant Général de L’Eglise de la Foi Apostolique et le Pasteur de l’église du Siège à Portland, Oregon.